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1.La Pédocriminalité

 Dans cette série « 13 reasons why j’arrête de bosser avec les hommes », je  te présente un sujet tabou et pourtant omniprésent dans notre société.

La pédocriminalité.

Deux types de criminels qui font appel à mes services :

  •  Ceux qui s’assument et ceux qui tentent d’être subtils avec des phrases types que j’ai appris à décelées :

 ⁃ « j’aime les filles innocentes »

 ⁃ « j’adore les filles douces et compréhensives »

 ⁃ « Je fuis les femmes qui se prennent pour des reines »

 ⁃ « j’ai loupé ma jeunesse »

 ⁃ « je suis plus jeune que mon âge mentalement »

 Entre ceux qui me décrivent leurs fantasmes infantiles et même incestueux en dm dés le premier message, les documentaires qu’on m’envoie, les journalistes qui me contactent, les hommes qui m’accostent pour que je sois complice de leurs crimes :

 La pédocriminalité j’y suis confrontée tous les jours.

 Après avoir aidé un homme de 32 ans, dentiste de bonne famille et canon, à séduire (le bon mot, c’est chasser) des enfants de 13 ans sans m’en rendre compte durant 24h :

- J’ai été mise en contact avec une cellule policière spécialisée,

⁃ j’ai demandé à mon avocat de mettre une clause dédiée au sujet dans mes contrats,

⁃ J’ai appris à détecter les hommes qui passent à l’action. 

Mon travail s’est teinté de gris comme un filtre qu’on met sur une image. 

Durant ces trois dernières années, j’ai bossé avec autant d’hommes que de minorités de genre, pourtant tous les pédocriminels que j’ai rencontrés sont des hommes cis. 

Voici donc une des raisons qui me poussent aujourd’hui à me couper du travail avec les hommes et à me consacrer aux femmes et à mes adelphes queer.

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2.Prédateur Sexuel

Dans cette série « 13 reasons why j’arrête de bosser avec les hommes », je te parle d’un fléau que tu connais déjà, sans pour autant en comprendre l’étendue des dégâts qu’il peut causer dans une vie. 

 

Fin 2020, j’ai commencé le coaching il y a quelques mois.

Un quarantenaire plutôt canon aux yeux de la société d’une quarantaine d’années souhaite bosser avec moi sous prétexte qu’il parvient parfaitement à faire le premier date, qui se transforme en premier coÏt mais que les femmes ne souhaitent jamais le revoir.

Je comprendrai pourquoi plus tard.

Durant les trois premières séances de coaching, il tente de me manipuler pour se rapprocher de moi.

Pas dupe : je vois les énormes ficelles de son game et je reste intouchable, invoquant la distance professionnelle à chaque tentative de sa part.

Ce qu’il ignore, c’est que je ne m’intéresse pas du tout aux hommes cis à ce moment-là de ma vie et qu’il ne m’intéresse en rien, sans le côté professionnel : je rembarrerai ses avances mielleuses anyway !

Une nuit, je me réveille à 2h du matin et je découvre en me préparant une tisane un immense tableau Excel que ce client m’envoie à 2 h 17 avec un émoji clin d’œil.

Le tableau commence en 1997.

Je te post une reconstitution de ce dernier juste en dessous.

Je mets quelques minutes à réaliser que :

  • Ce type vient de m’envoyer son tableau de chasse,

  • Beaucoup de jeunes femmes y apparaissent, des mineurs,

  • Je suis la dernière ligne, il prévoit de coucher avec moi,

  • M’envoyer ce tableau, c’est une provocation/proposition claire de sa part.

Je découvre avec éffroi la dernière ligne de ce tableau. Faire partie de ces dizaines de lignes me donne la sensation horrible que je n’ai pas le choix, qu’il a décidé qu’il me baiserai, qu’il en sera ainsi.

Je me souviens parfaitement de la sensation qui m’envahit à ce moment là et qui ne me quittera pas avant 2 semaines, au point d’en faire des cauchemars et des crises d’angoisses à répétition : la noyade.

Je contacte en urgence mon avocate qui prendra immédiatement le relais et fera tampon entre Monsieur le prédateur et moi.

Il se dira “ surpris ” de cette réaction " agressive ” de ma part au vu “ des nombreuses perches ” que je lui aurait lancées pour qu’il “ face un moove ” .

Je comprendrai, plus tard, que les femmes ne souhaitent jamais le revoir après le premier date car il utilise le système du pied dans la porte et de la culpabilité pour mettre un « oui » dans la bouche de celles qui pensent « non ». Un vio!eur, multirécidiviste qui s’imagie “grand séducteur” comme il s’est décrit lors de la première séance de coaching.

J’ai contacté la cellule spécialisée dans la pédocriminalité avec laquelle je suis en lien pour le signaler.

Je pourrais te décrire ce personnage horrible dans un podcast de 45 minutes, tellement chacune de ses phrases durant le coaching trahit son comportement, sa toxicité, sa méthodologie, sa dangerosité. 

 J’ai eu peur à de nombreuses reprises des hommes qui me contactent pour bosser avec moi. De grands prédateurs, chasseurs, gourous, trackeurs qui s’imaginent gentleman et séducteur de ses dames.

Fin août pour le dernier en date.

Mon travail s’est teinté de gris comme un filtre qu’on met sur une image. 

Durant ces trois dernières années, j’ai bossé avec autant d’hommes que de minorités de genre, pourtant tous les pédocriminels que j’ai rencontrés sont des hommes cis. 

Voici donc une des raisons qui me poussent aujourd’hui à me couper du travail avec les hommes et à me consacrer aux femmes et à mes adelphes queer.

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3.La violence masculine sur Internet ou l’art de se montrer tout en restant planqué.

Dans cette série « 13 reasons why j’arrête de bosser avec les hommes », je te parle d’un fléau que tu connais déjà, sans pour autant en comprendre l’étendue des dégâts qu’il peut causer dans une vie. 

 

Dès le début de mon compte Insta, j’ai compris que je n’aurais pas la force de faire partie de ces femmes connues qui encaissent une violence inouïe massive et permanente, ces femmes que j’admire : 

  • Marion Seclin 

  • Tiphaine D 

  • Justine 

Pour ne citer qu’elles.

 

Au bout de 6 mois de visibilité sur insta, deux de mes concurrents me contactent pour me faire des menaces de mort : « La séduction, c’est une affaire d’homme ». La vérité, c’est que je récupère les clients qui se sont fait arnaqués par ces mastodontes de la séduction archaïque et virilistes. 

Je leur prends des parts de marché, je suis donc une menace financière pour eux. L’objectif est de m’effrayer.

Je réponds poliment. 

Un soir, alors que je poste une story qui trace ma localisation, je me fais casser la gueule dans un coin de rue par deux individus qui déclinent leur identité alors que je suis à terre, quasi inconsciente. 

Une bataille juridique commence alors, dans l’ombre des médias. 

 

Batailles infinies puisque toujours en cours. 

 

Ce soir-là,  j’ai eu un aperçu de la haine viscérale que des hommes qui forment d’autres hommes ont à l’égard des femmes. Et surtout des femmes plus puissantes qu.eux. 

 Quelques jours pour que les bleus s’estompent et je décide de continuer de bosser avec des hommes afin d’assainir le marché du célibat qui se remplit de masculinistes. 

 J’ai été la petite chaumière qui aide les hommes déconstruits et timides à séduire tout en restant eux-mêmes pendant que des usines créent des hommes perdus en hommes violents. 

 Je suis resté discrète volontairement sur Insta. Par peur pour la santé mentale et pour la vie. 

 

Ma carrière n’est qu’à 10% à cause d’une violence masculine omniprésente, d’un gouvernement et de plateformes complices, pour ne pas dire actrices. 

 

Des hommes qui m’envoient des menaces de mort de vio!  j’en ai tous les jours en dm.J’ai très rapidement abandonné la plateforme Facebook à cause de la drague abusive et du harcèlement en ligne. 

 Bref, les réseaux. Quand t’es une femme ambitieuse et maline, qui tient un propos politique : c’est l’enfer.

Mon travail s’est teinté de gris comme un filtre qu’on met sur une image. 

 Durant ces trois dernières années, j’ai bossé avec autant d’hommes que de minorités de genre, pourtant  99% des personnes qui m’agressent par le billet d’internet sont des hommes cis. Voici donc une des raisons qui me poussent aujourd’hui à me couper du travail avec les hommes et à me consacrer aux femmes et à mes adelphes queer. 

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4.Les hommes qui n’aiment pas sincèrement les femmes. 

Dans cette série « 13 reasons why j’arrête de bosser avec les hommes »

Je te parle d’un constat que je suis forcée de faire après 20 ans d’observation, 15 ans de relations amoureuses et trois années intensives  de travail avec les hommes cis genre ( plus de 200 clients) .

T’es prêt.e ? Parce que ça va faire mal ! 

LES HOMMES SONT-ILS VRAIMENT HÉTÉRO ? 

Référence à l’incroyable ouvrage de Léane Alestra. 

Je constate que les hommes sont entraînés à mépriser et à violenter les femmes autant qu’à les fantasmer. 

Mais combien, parmi tous ces hommes hétéro cis, s’intéressent sincèrement aux femmes ? 

Et bin très peu, en vrai … 

Après trois ans et plus de 200 clients, j’accuse le système patriarcal de couper les hommes de leurs sentiments 

, spécialement à l’égard des femmes. 

Un homme amoureux d’une femme est considéré comme un canard, un pigeon, un faible. Celui qui les bai.es en les gardant à distance est un dieu. Zeus donc, les hommes veulent ressembler à l’immonde raclure qu’est Zeus, the king of the gods.

Alors les femmes, elles servent à quoi dans la vie de ces hommes ? 

Comme l’explique Baptiste Beaulieu après 10 ans en tant que Médecin généraliste, les hommes aiment :

  • le sexe gratuit lorsqu’ils sont en couple, 

  • Avoir une aide ménagère, pour ne pas dire une femme, de ménage,

  • Avoir une cuisinière, 

  • Avoir une nounou qui s’occupe des gosses même en vacances,

  • Avoir une personne qui s’occupe de leur bien-être mental et physique. 

Dans notre univers, on appelle ça l’amour. Le bon mot, je crois, c’est exploitation.

Avoir une femme, c’est pratique pour tout. Avoir un homme, c’est handicapant sauf sur un seul aspect : financier (les femmes sont précaires en France, justement pour les encourager à rester au service des hommes, heu pardon , en couple avec les hommes).

Pourquoi remettre en question une société qui les incite à s’épanouir en utilisant l’autre au nom d’une aussi belle cause que l’amour ?

Nombreux sont ceux qui me payent des fortunes en coaching pour trouver une femme « bonne à marier »comme une famille recruterait une domestique en la déshumanisant. 

Quand ça saute aux yeux, je leur dis après la séance qu’ils ne sont pas vraiment hétéro et que je ne travaillerai pas avec eux, car la démarche n’est pas sincère. (Faut voir la tronche qu’ils tirent, c’est précieux ❤️)

Mais quand ça saute pas aux yeux ? Quand c’est insidieux ? Quand mon client ne se rend même pas compte que ce qu’il désire le plus, c’est le côté pratique et la reconnaissance de ses copains ? 

Et bin je me retrouve coincée. Et moi, vivante, je n’ai jamais trouvé de femme à un homme qui ne s’intéresserait pas sincèrement à elle. 

Mon travail s’est teinté de gris comme un filtre qu’on met sur une image. 

Durant ces trois dernières années, j’ai bossé avec autant d’hommes que de minorités de genre, pourtant le genre qui semble se désintéresser de l’autre est bien masculin. Voici donc une des raisons qui me poussent aujourd’hui à me couper du travail avec les hommes et à me consacrer aux femmes et à mes adelphes queer.

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5.Dénigrée car mon métier menace

BOUH !

Dans cette série « 13 reasons why j’arrête de bosser avec les hommes »

Je te parle d’un phénomène que je connais bien, car ma simple existence dans l’espace public dérange (femme fatale inratable qui a confiance en elle : bonchour ~)

Seulement voilà, depuis que j’annonce « je suis conseillère en séduction » devant des hommes, je me retrouve face à des garçons qui se sentent soudainement tout petits face à moi et qui ont besoin d’utiliser toutes les techniques possibles pour dénigrer mon travail ou ma personne vite, vite vite  sans quoi ils risquent l’étouffement : 

  • Dénigrer mes clients, « t’aident des cas sociaux »

  • Me décrédibiliser : « Et t’es qui pour aider des hommes à draguer ? »

  • M’attaquer sur mon physique, « parce que tu te fais draguer souvent, toi ? Tu t’y connais en séduction ? »

  • Faire des blagues banalisant les violences masculines, minimisant mes propos. 

Et tant d’autres techniques petit ! Petit ! Tellement bas, si bas …

Alors que le soir même ou le lendemain, ces mêmes hommes me recontactent pour bosser avec moi, souvent comme si de rien n’était ! 

La vérité, c’est qu’une femme qui regarde les hommes droit dans les yeux sans rire à leurs blagues et qui se place comme spécialiste de la séduction, ça donne des sueurs froides à ceux qui ne sont pas à l’aise avec leur masculinité et encore moins avec la féminité puissante. 

Booh ! 👻

Au début, je m’amusais de ce phénomène, mais à la longue : cette violence, si je peux m’en passer … je le fais. 

Une fois, j’ai bossé pendant plusieurs mois avec 4 hommes qui sont des amis d’enfance et qui ont tous les 4 dénigré mon travail en groupe lors d’une rencontre en soirée pour ensuite me recontacter un à un pour mon expertise en me faisant promettre de ne surtout rien dire aux 3 autres. Chacun ignorait que les trois autres bossaient avec moi sur la même période. 

Au-delà de trouver ça pathétique, je suis triste pour leur soi-disant amitié de longue date. Cacher sa « vulnérabilité » à ses amis … c’est se sentir très seul. 

Mon travail s’est teinté de gris comme un filtre qu’on met sur une image. 

 Durant ces trois dernières années, j’ai bossé avec autant d’hommes que de minorités de genre, pourtant les personnes qui dénigrent mon travail ou ma personnalité parce qu’elles se sentent menacées sont bien les hommes cis. Voici donc une des raisons qui me poussent aujourd’hui à me couper du travail avec les hommes et à me consacrer aux femmes et à mes adelphes queer. 

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6.Prise d’otage dans un uber

Vais-je crever de ce métier ?

Dans la série « 13 reasons why j’arrête de bosser avec les hommes », je te raconte une histoire : 

Un soir d’hiver, je décide de prendre un Uber de Paris à chez moi pour éviter de me faire agresser dans les transports aussi tard. 

J’entre à peine dans le uber que le monsieur me tape la discussion. 

Alors que je suis claquée de ma soirée de travail, je lui réponds sans trop réfléchir. Rapidement, il me demande mon métier : conseillère en séduction. 

CHANGEMENT D’AMBIANCE :

Il se met à me dire ce qu’il pense de la séduction, puis des couples, puis des pédés et des trans qui ne pensent pas à la réputation de leur famille, sans oublier les femmes qui seraient des oiseaux. « faut pas la serrer trop fort dans les mains sinon elle meure, mais faut pas lui faire trop de compliments et lui laisser de la liberté sinon elle s’envole, parce qu’elle est vénale et superficielle , elle est comme ça : la femme »

Au début, j’essaye de rétorquer mes arguments calmement, mais il hausse le ton, me coupe la parole et fait de grands gestes.

Très vite, je me rends compte que :

  • Ce n’est pas une discussion, c’est un monologue de sa part, 

  • Je suis enfermée dans une voiture à 160 km/h sur une autoroute de banlieue déserte à minuit avec un conducteur qui déteste les femmes, alors c’est pas le moment de jouer la domina. 

Je ne lui réponds plus et regarde par la fenêtre ouverte :

  • Il ferme la fenêtre et cherche mon regard dans le rétro central.

J’écris un message à un ami pour l’alerter :

  • Il hurle : « Tu m’écoutes ? T’écouter cque jte dis ? C’est important là ! »

35 minutes d’angoisse à entendre des atrocités sur tout ce qui n’est pas un homme cis genre. 

Tout le monde y passe, les handi, les femmes, les petites filles qui draguent avec leurs culottes sales, les hommes efféminés qui ne méritent pas la vie …

Et moi ? 

Moi, je suis pétrifiée. 

Arrivant devant chez moi, j’ouvre la porte de la voiture et la voix du conducteur s’adoucit immédiatement : 

« En tout cas, ça fait plaisir de discuter, hein ! Bonne soirée mdame ! » Sourire aux lèvres, l’air sympathique. 

Je regarde la voiture partir alors que mes jambes tremblent :  Je m’écroule sur la chaussée, en pleure. 

3 jours de pose s’imposent, je décale tous mes RDV et je réfléchis encore et encore : vais-je crever de ce métier ? 

Je te parle donc de ce phénomène que toutes les femmes auto entrepreneuses subissent en permanence. 

Mais t’en connais beaucoup des auto entrepreneuses qui se sont spécialisées dans un domaine réservé exclusivement aux hommes ? 

Moi nan. J’ai rarement côtoyé de femme qui en chie autant dans son travail, hors mis des autrices féministes, des journalistes féministes et les politiciennes féministes pour lesquelles j’éprouve une grande sororité.

Durant ces trois dernières années, j’ai bossé avec autant d’hommes que de minorités de genre, pourtant toutes les personnes qui se permettent de me dire comment mieux bosser sont des hommes cis. Voici donc une des raisons qui me poussent aujourd’hui à me couper du travail avec les hommes et à me consacrer aux femmes et à mes adelphes queer.

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7.Des hommes en détresse

Dans cette série, « 13 Reasons why j’arrête de bosser avec les hommes », je te parle d’un phénomène dont ils sont victimes et qui m’a mis dans des situationheuuuu … complexes !

Au bout d’un an et demi, j’ai fait une moyenne en observant les hommes qui me demandent une séance découverte : 8 hommes sur 10.

C’est le nombre d’hommes que j’envoie chez le psy en fin de séance et à qui je refuse un coaching.

Le patriarcat pousse les femmes à se remettre en question en permanence et les hommes à ne jamais douter d’eux. Au point que de nombreuses psychopathologies accompagnent sur des décennies des hommes qui n’en prennent pas conscience.

 

Au-delà des psychopathologies, la dépression et les pensées obscures prolifèrent dans le terreau des injonctions du mythe de la virilité dès leur adolescence.

 C’est de leur « incapacité » à pécho que naît une culpabilité de ne pas être à la hauteur et donc un manque de confiance en eux, qui souvent, s’ajoutent à de nombreuses pressions omniprésentes dans leur cercle d’hommes. Ils sont “taquinés” le bon mot c’est humiliés, par leurs pères, leurs frères et leurs collègues, car pas assez beaux, trop sensibles, maladroits, et pas bai*eur.

 

C’est entre hommes qu’ils se blessent et les rejetons de la bande se tournent parfois vers les femmes.

C’est ainsi que je me retrouve face à un homme en détresse qui ouvre la porte de ses pensées derrière laquelle se cache une terrible souffrance rongeant ses rêves en putréfaction. Hors de question de le laisser partir après avoir ouvert cette porte, car il risque de passer à l’acte. Mes compétences de conseillère en séduction sont bien loin de suffire dans cette situation. Cet homme doit parler à un psy, urgament.

J’appelle SOS suicide face au client.

J’annule mes RDV suivants et je passe parfois l’après midi à Saint-Anne, avec un inconnu qui se repose sur mes épaules et dont je deviens le seul repère l’espace d’une journée. M’apercevoir dans le couloir quelques instants les rassurent, je suis là, je les crois.

 

7 appels la première année, 5 la seconde et 3 la troisième.

Les hommes subissent une pression phénoménale face à leur masculinité. 

Je reçois des messages quelques mois plus tard, des remerciements, leurs nouvelles.

Des annonces de diagnostic à l’appel : TCA, trouble Borderline, bipolarité, dépression chronique.

 

Pour chercher le tampon HPI et se valoriser, ils sont là ! Mais pour se questionner l’espace d’un instant sur leur santé mentale … Ça m’agace, mais je ne les blâmes pas.

Chercher leurs « faiblesses », c’est admettre qu’ils en ont, et ça, c’est interdit.

La virilité les tue aussi, la masculinité pousse les hommes à s’attaquer aux plus petits au plus faibles. Des loups pour nous, des loups entre eux.

Souvent, ces hommes en détresse ont préféré voir des coachs séduction masculinistes pour résoudre le problème au lieu d’aller chez le psy.

Souvent, ils se sont arnaqués avant de venir me voir, parfois de milliers d’euros.

( attention : les hommes souffrent, c’est un fait, mais sans commune mesure aux minorités de genre). Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.

J’ai conscience que travailler avec des femmes et des minorités de genre s'exposera à des récits et des souffrances aussi, néanmoins, je constate qu’elles prennent mieux soin de leur santé mentale que les hommes, car iels sont invitées à se questionner pour être mieux en permanence.

Voici donc une des raisons qui me poussent aujourd’hui à me couper du travail avec les hommes et à me consacrer aux femmes et à mes adelphes queer.

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8.Gouvernement Complice

Il y a deux ans, j’organise un atelier séduction spéciale pop culture, destiné majoritairement aux hommes cis hétéro. 

Au premier rang, un homme assez discret au début me bouffe du regard durant toute la soirée. Il participera en fin d’atelier et dira qu’il est lui-même « policier de longue date », « plutôt bien placé », « bougé de poste et de domaine plusieurs fois au sein de la police ».

Alors que mon atelier porte majoritairement sur le consentement, je reçois à 3 h du matin un long DM sur Insta que tu peux lire plus haut. 

Je lui expliquerai que ses propos sont déplacés et surtout non consentis : il s’offusque et me menace. 

Beaucoup d’hommes qui me harcèlent en DM sur Insta sont des policiers (souvent d’extrême droite).

Que faire quand la menace vient de l’instance qui est censée assurer ma sécurité ? 

À plus large échelle, le gouvernement ne fait rien pour assurer concrètement la sécurité des femmes ni sur Internet, ni dans l’espace public, ni dans la vie conjugale. Bref, nulle part. 

Alors quoi ? Je déménage ? 

J’y pense… Mais où ? 

Alors quoi ? J’arrête ? Absolument.

J’arrête de m’exposer aux hommes en arrêtant de bosser avec eux.

Et voilà pourquoi la raison 7 de la série 13 Reasons Why j’arrête de bosser avec les hommes s’intitule : gouvernement complice.  

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9.Affiliée aux arnacoeurs

Dans la série « 13 reasons Why j’arrête de bosser avec les hommes », je te parle aujourd’hui de porter l’étiquette « coach séduction » et tout ce que ça implique :

 

Je comprends parfaitement que les personnes se méfient du terme “Coach” tant il est sali : 

  • Les promesses miraculeuses,

  • Le déploiement du développement personnel à son extrême avec toutes les responsabilisations individuelles est l’invisibilisation des injustices systémiques,

  • Les sectes,

  • Les abus de pouvoir,

  • La manipulation …

De tous les coachs, je pense que les coachs séduction sont les pires.

 En France, ils sont en grande majorité des hommes cis, masculinistes qui promeuvent la déshumanisation des femmes et l’exploitation de leurs chairs, de leurs énergies et de leurs compétences.

C’est donc tout à fait logique que je me retrouve face à des gens qui se braquent lorsque j’annonce mon métier.

Dans le meilleur des cas, j’ai droit à “comme Hitch ?" ou bien " Tu aides les mecs à nous faire chier dans la rue ? Super, la traîtresse !"et au pire des insultes (souvent par écran interposé : je serais vénale, une arnaqueuse qui utilise la misère sexuelle des hommes et leur naïveté pour les extorquer, une capitaliste, une sans pitié qui se réjouit des déboires amoureux de pauvres hommes sans défense, une manipulatrice et j’en passe…)

 

Au début, je prennais du recul pour éviter de prendre ces réactions pour moi, mais le fait de devoir justifier mon travail et ma démarche auprès de tous, partout, tout le temps, c’est pesant.

J’ai même décidé de ne plus me faire appeler coach, mais conseillère, ce qui a légèrement amélioré la situation.

Je suis ravie d’abandonner l'appellation “coach séduction” tout autant que je suis fière d’avoir été une des rares à avoir une éthique irréprochable et une volonté d’aider plus tout.

 

Jamais de fausse promesse, une sincérité à faire grincer des dents, c’est ma réputation et c’est pour ça que des inconnu.e.s me contactent pour que je leur vienne en aide en prenant en compte leur situation, leurs points forts et leurs points faibles.

Pas de méthode miracle : on fait comme on peut avec ce qu’on a. La base.

Une des raisons qui contribuent à modifier mon travail se tient dans son titre.

Je souhaite me consacrer aux femmes cis hétéro et à mes adelphes queer dans un autre contexte que le coaching en séduction.

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10.La validation masculine

Dans la série “13 reasons why j'arrête de bosser avec les hommes”, je te parle, aujourd'hui de la puissance de la validation masculine au travers d’une histoire : 

 Durant les premiers mois de mon activité, je coache Julien, un homme petit, rond, dégarni, qui paraît avoir 10 ans de plus que son véritable âge : 27 ans.

 

Julien est très timide et n’a jamais eu de relation amoureuse de sa vie. Il rêve d’une amie complice, d’une sexe friend ou même d’une relation amoureuse.

Julien à très mauvais gout, son style vestimentaire semble s'inspirer des tenues de Jean-Claude Convenant et de son acolyte dans Caméra café, bref, les ploucs des années 2000.

Alors que nous passons la journée entière ensemble, j’observe un énorme changement de comportement de sa part : 

Le matin, je fais les boutiques avec Julien. Il refuse toutes mes propositions et se dirige vers des vêtements horriblement laids qui, à ma grande surprise, aggravent encore plus son physique déjà très peu avantagé : 

– Cette cravate vert canard se mariera à merveille avec tes beaux yeux ! 

— Non, je préfère la rose au-dessus, attrape-la moi, s’il te plait !

– La rose ? Heuuuu, la rose satinée ? Celle avec de grosses rayures marron caca chaud ? T’es sur ???


Nous retrouvons Cupidon, mon ancien photographe, dont le pseudo t’indique la beauté : 

Grand blond, triatloniste aux muscles saillants, au sourire ravageur accompagné de ses faussettes à faire fondre un curé et de ses boucles blondes à tomber : Cupidon, vous dis-je, fils de Venus.

 

Paul (c’est son prénom) débarque à notre table en me sautant dessus, me remerciant, tout sourire, ravi du jean et du joli pull que je lui ai conseillé. 

Julien, observant la scène, comprend que mes conseils sont valables puisqu’un autre homme canon les valide. C’est grâce à cette validation de mes compétences de la part de Cupidon que Julien eut subitement confiance en moi.

 Après le repas, nous avons passé deux heures à revenir dans chacune des boutiques pour qu’il se fasse rembourser ses horribles achats et prenne mes recommandations. 

Son comportement a changé, Julien n’est plus dans le combat avec moi : c’est à partir de ce jour qu’il a enfin évolué.

Bien que l’histoire soit rigolote, elle révèle un type de client qui me mandate pour que je valide ses choix et non pour entendre mes conseils. Par extension, une misogynie qui retire ses compétences aux femmes. 

J’ai travaillé avec autant d’hommes que de femmes, pourtant ceux qui remettent en compte mes compétences ne sont que des hommes cis, voilà pourquoi je souhaite me consacrer aux femmes et à mes adelphes queer ! 

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11 Une politique qui change

Dans la série "13 Reasons why j'arrête de bosser avec les hommes" , je te parle aujourd’hui de l’importance du contexte pour une entreprise.

Quand tu crées une entreprise, tu fais un business plan qui te permet (entre autres) d’analyser le contexte dans lequel tes clients sont et si le "produit" que tu proposes répond à une demande.

 

Au début, j’avais bon : 

On était en plein confinement. Choque mondial, ce sont les femmes qui assument tous les rôles dangereux en continuant à prendre soin de la population tout en étant exploitées, mal rémunérées. On a toujours été les boniches de l’humanité, mais cette fois-ci c’était flagrant.

Des décénnies de luttes féministe, notre petite indépendance financière et la démocratisation du divorce  sans oublier le coeur sur la table, la vague meetoo, “Ben Nevert” (dans le peu qu’il apporte de bon) ont forcés les femmes à prendre conscience que les hommes agissent comme des parasites en couple hétéro et par extension ça force les hommes s’améliorer, à mieux comprendre le mythe de la virilité, à s’en détacher, à faire preuve d’un peu plus d’empathie envers les femmes et les minorités de genre. 

J’étais au bon endroit, au bon moment pour aider les hommes à se remettre en questions et à séduire/relationner de manière plus saine.

Ce travail d’analyse, je l’ai réalisé durant mon business plan, mais aussi tout au long de mon parcours en tant que conseillère en séduction.

J’ai dû observer les politiques occidentales, les lois, les médias, les réactions des grands publics, les associations féministes… en permanence pour savoir si la tendance reste progressiste ou si ça tourne au vinaigre.

 Je me suis contentée d'être la petite chaumière qui change quelques agresseurs en mecs gentils (mecs normaux plutôt).

Je me disais que si mon travail évitait une agression, un viol : alors j’avais tout gagné.

Et j’ai gagné pendant trois années.

J’ai aidé des dizaines d’hommes à :

  • Prendre conscience des dégâts qu’ils ont causés.

  • S’en excuser,

  • Proposer une justice réparatrice et surtout à ne plus jamais recommencer. 

 

Changer 200 hommes en trois ans, ça permet de me la péter durant des diners, mais je ne peux plus ignorer que des centaines de Machin In Shape et autres coachs mascu transforment des milliers d’hommes tristes en hommes violents chaque année. Je ne fais pas le poids et je ne peux plus espérer continuer ainsi.

Parce qu’avec l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir et de ses valeurs dignes de Pétain,  penser que mon petit boulot de coach séduction queer et féministe va libérer les hommes qui, dans un geste de bonté, vont libérer les femmes et les minorités de genre des chaines colonialistes et patriarcales, c’est plus de l’optimisme, ma chérie ; c’est de la connerie.

Je traverse donc le champ de bataille vite vite, vite,  pour revenir dans mon camp et donner un bouclier à qui souhaite relationner avec les hommes. Ceux-là même avec qui j’ai communiqué pendant 3 ans pour qu’ils jettent leurs armes. Tu m’suis dans ma métaphore foireuse ? 

L’histoire se répète et je crois que nous sommes à l’aube d’un backlash féministe extrêmement dangereux pour tout ce qui n’est pas un mec cis blanc riche. 

Alors je range ma communication non violente et change de travail rapidement : par peur de subir encore plus de violence et d’injustice, mais aussi et surtout pour que chaque jour, je puisse me lever en me disant que ce qui me permet de bouffer à la fin du mois aide la société d’une manière… ou d’une autre !

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Adele Coach Adele Coach

12 être appelée par la police

Dans la série "13 reasons why j'arrête de bosser avec les hommes" , je te parle aujourd’hui de la peur permanente que j’ai depuis le début de mon activité : Étre appelé par la police.

  • Avec tous les hommes que j’ai vu en séance découverte et qui m’ont effrayés tant tout est à l’envers dans leur tête, tant leurs croyances sont dangereuses pour les femmes qu’ils fantasment tellement, tant leur frustration est grande …

  • Avec tous les clients que j’ai eu et qui pourraient à tout moment utiliser touuuuuut ce que je leur ai appris pour manipuler et agresser des femmes et des enfants …

  • Avec tous les pédocriminels qui me contactent pour que je les aide à chasser, amadouer, rencontrer, agresser des mineurs.

 

Je suis terrifiée à l’idée que la police me contacte pour récupérer les informations d’un homme que j’ai croisé ou même coaché qui a commis des agressions, du trafic d’humains, des meurtres, des tortures et j’en passe.

Je suis pétrifié à l’idée d’avoir été complice sans le savoir d’un criminel. Sachant que j’ai coaché un pédocriminel sans l’avoir grillé pendant plusieurs heures.

Bien que la plupart de mes clients soient des monsieurs tout le monde, j’ai quand même eu à faire à des hommes déjà diagnostiqués (sociopathe, schizophrénie, trouble borderline…) en séance découverte. De plus, l’affaire Mazan ou plutôt l’affaire des 80 violeurs nous rappelle que Monsieur tout le monde est peut-être un bon père de famille ou un collègue formidable en surface mais qu’il est un violeur multirécidiviste ou un mac qui drogue et vend sa femme depuis des années.

 

Je ne crois pas qu’il soit nécessaire d’avoir une psychopathologie lourde pour tuer, violer …  tout le monde en est capable, à un moment.

Je crois que certains parcours ainsi que la violence dans les médias, la banalisation et l’érotisation des agressions sexuelles, sans oublier la fascination du grand public pour les tueurs violeurs en séries que les médias s’empressent de rendre sympathiques ou pire, héroïques… favorisent les chances de passer à l’acte.

 

Je ne parviens pas à imaginer l’état dans lequel je serais si j’apprenais que j’ai aidé d’une manière ou d’une autre un homme à blesser des femmes ou des enfants.

J’ai appris en 2023 qu’un ancien client s’était vanté à ses copains de se « déguiser » en queer pour se faire passer pour non binaire et entrer dans des sex-parties  en mixité choisie sans homme cis afin de “baiser de la lesbienne”.

 

Descente d'organes de ma part. J’ai réfléchi durant deux semaines à arrêter mon travail avant de comprendre que je ne suis pas responsable des actes des personnes que j’ai accompagnées. Même si j’ai tout fait pour qu’ils cessent d’agresser, s’ils veulent le faire, ils le feront et ça ne dépend pas de moi.

Rencontrer moins d’hommes, c’est statistiquement prendre moins de risque de croiser ou d’aider un criminel, voici donc une des raisons qui me poussent à me consacrer aux femmes et à mes adelpes queer.

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Adele Coach Adele Coach

13 Un Tournevis

Dans la série “13 reasons why j'arrête de bosser avec les hommes”, je te dis aujourd’hui que je suis un gros tournevis.

 

Depuis toujours, les femmes sont assignées au rôle de la soigneuse.

  • On se soigne nous-mêmes en nous remettant en question, en allant en thérapie.

  • On se soigne entre femmes, entre amies, en sœurs.

  • On soigne nos enfants, nos parents, notre famille

  • On soigne la société (plus de 90% des postes dans le domaine du care sont occupés par des femmes)

Et surtout, on soigne nos hommes, on soigne les hommes.

 

Plus que soigner, ON EXPLIQUE LA VIE à nos amis hommes, à nos époux.

Mais alors, les hommes hétéros sont vraiment des bébés ? 

Oui, et le problème dans cette phrase n’est pas le mot « hétéro », mais bien « homme », car l’histoire nous rappelle que durant les années sida, ce sont les lesbiennes qui sont au chevet de leurs frères gays, pendant que les copains qui sont lâches continuent à vivre dans le dénis du mort à venir.

Extrait d’Article de la déferlante : « Les lesbiennes vont jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre le sida, notamment au sein de l’association Act Up¹. De ces mobilisations spectaculaires vont naître une révolution dans l’approche de la santé sexuelle, mais aussi le Pacs en 1999 et le mariage entre personnes de même sexe en 2013.”

 

J’ai aidé tellllllement d’hommes !

Dans ma vie privée d’abord, avec ces dizaines d’amants paumés qui ne savaient même pas comment me faire l’amour (huhu -.-”), puis mes amoureux qui ne savaient pas reconnaitre et communiquer leurs émotions, mais aussi mes cousins qui devenaient « fous », violents, drogués, dépressifs, donc on m’appelait à la rescousse, sans oublier les dizaines d’amis hommes qui me demandaient littéralement de jouer un rôle de psy.

Et dans ma vie professionnelle, des anciens collègues, puis des collaborateurs actuels, sans oublier bien sûr mes clients.

 

Bref, je crois que les hommes doivent cesser de compter sur nous et se démerder seuls.

Je trouve de plus en plus ridicule l’idée qu’une femme, bien qu’elle soit pansexuelle, apprenne à des hommes comment communiquer, séduire et baiser d’autres femmes, mais aussi respecter, humaniser, reconnaitre et aimer sincèrement.

Je crois que les hommes se sortiront les doigts que lorsque nous les laisserons dans leur solitude. Continuer à les aider, même sous forme d’un travail, c’est indirectement perpétrer ce schéma dangereux.

Les hommes doivent s’aider entre eux et je suis ravie de travailler avec des hommes qui souhaitent reprendre mon flambeaux.

Me consacrer aux femmes et à mes adelphes queer est donc une évidence ! 

 

Merci à toi si tu as tout lu, tu étais au cœur de mon travail durant ces quelques articles. J’espère t’avoir diverti, appris quelques trucs, aidé à en comprendre d’autres.

Je dois y aller, une nouvelle aventure m’attend.

Bisous !

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